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L’épée

Enfin et pour terminer l’étude liminaire des armes de l’escrime sportive, découvrons ensemble, l’arme des duels par excellence, l’épée !

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Schéma d’une épée

A l’inverse des deux autres armes de l’escrime sportive, l’épée n’est pas une arme conventionnelle, c’est à dire qu’il n’y a pas de règle de priorité et que les deux épéistes peuvent être déclarés touchés au cours d’une même action, il y a alors « coup double ».

La manière de toucher :

Comme le fleuret, l’épée est une arme d’estoc seulement, l’action offensive de cette arme s’exerce par la pointe et par la pointe seule.  Pour qu’une touche soit comptabilisée, l’épéiste doit exercer une pression de 750g minimum (à la différence du fleuret où une pression de 500g suffit).
La pointe de l’épée est équipée de deux ressorts qui permettent de vérifier la pression exercée.
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Tête de pointe d’épée avec mise en évidence des ressorts de contact et de rappel

Même si ce coup est moins utilisé qu’au fleuret, l’épéiste peut également se servir de la courbure de la lame pour réaliser des coups lancés.

Exemple d’un coup lancé par un épéiste assez fantasque !!

https://www.facebook.com/heinzermax/videos/1245643685461990/

La surface valable :
L’épée est l’arme des duels ! Ainsi, afin de blesser un adversaire avec son arme, aucune « règle » ne vient contrecarrer l’épéiste, il peut donc toucher son adversaire sur toute la surface de son corps, pieds et tête compris.

Surface épée

Les caractéristiques de l’arme :

La longueur de la lame est de 90 cm.
La longueur totale de l’arme est de 110 cm (lame et poignée incluse).
Le poids de l’arme ne saurait excéder 770g.
La courbure de la lame ne saurait excéder 1 cm.
En raison de la possibilité de toucher sur tout le corps, l’épée dispose d’une coquille plus large afin de protéger la main de l’épéiste…
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Le sabre

On se le sait désormais, l’escrime sportive se compose de trois armes. Découvrons aujourd’hui le sabre, le vrai, celui sans laser…

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Schéma d’un sabre

Tout comme le fleuret, le sabre est une arme conventionnelle, c’est à dire que les sabreurs doivent avoir la priorité afin que les touches portées en surface valable soient comptabilisées lorsque chacun des sabreurs touche son adversaire.

Nous arriverons bientôt aux règles de priorité  mais la chose à retenir étant que le fleuret et le sabre appliquent les termes de la convention.

La manière de toucher :

Le sabre est une arme d’estoc, de taille et de contre-taille, c’est à dire que l’action offensive de cette arme s’exerce par la pointe (comme pour le fleuret ou l’épée) ou par le

tranchant, le plat ou le dos de la lame.

A l’inverse des armes uniquement d’estoc, le sabre ne comporte pas de pointe munie d’un ressort. Le seul contact entre l’arme et la veste métallique suffit à matérialiser la touche. Les sabreurs n’ont donc à pas exercer une pression minimum pour que leurs touches soient comptabilisées.

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La surface valable :
Afin de comprendre la surface valable au sabre, il convient de faire un bref rappel sur l’origine de cette arme. La sabre est historiquement l’arme des cavaliers. Il importait donc de ne pas blesser le cheval (tant en raison du coût de l’animal que du respect lui étant dû). C’est la raison pour laquelle la surface valable au sabre est la partie du corps se situant au dessus de la ceinture.

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En raison de la manière de toucher, il est nécessaire de se protéger de la lame entière et non uniquement de sa pointe. La défensive s’avère donc beaucoup plus complexe puisque les coups portés par le tranchant de la lame sont plus difficile à parer ou à esquiver (en raison de la surface de contact de la touche).

Cette particularité a pour conséquence de favoriser un jeu très rapide. Les matchs à haut niveau dépassent rarement deux minutes de temps effectif. A cet effet, il a été prévu que les sabreurs puissent bénéficier d’une pause lorsqu’un des sabreurs arrive à 8 points. Dans les autres armes, une pause est prévue toutes les 3 minutes de temps de effectif dans la limite de 2 pauses.

Les caractéristiques de l’arme :

La lame mesure 88cm.
La longueur totale de l’arme est de 105 cm (lame et poignée incluse).
Le sabre pèse 500g au plus et la courbure de la lame ne saurait excéder 4 cm.
En raison de la possibilité de toucher à la main, on remarque une coquille plus large qui vient protéger les doigts du sabreur. Cette dernière partie s’appelle le capuce.
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Pour finir, un clip d’un sabreur américain (Daryl Homer) au jeu de jambe assez époustouflant. Cela vous donnera peut-être un aperçu de l’intensité de cette arme !!

Le Fleuret

Depuis son origine codifiée en 1914, l’escrime se compose de trois armes. Chacune a ses spécificités propres que ce soit au niveau des règles ou des surfaces où il est possible de toucher ou, d’être touché. Il s’agit du fleuret, de l’épée et du sabre…

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Tout comme le sabre, le fleuret est une arme conventionnelle, c’est à dire que les fleurettistes doivent avoir la priorité afin que les touches portées en surface valable soient comptabilisées lorsque chacun des fleurettistes touche son adversaire.

Un prochain article traitera de la convention au fleuret et au sabre…

La manière de toucher :

Le fleuret est une arme d’estoc seulement, c’est à dire que l’action offensive de cette arme s’exerce par la pointe et par la pointe seule. Il est uniquement possible de toucher avec le bout de l’arme. Pour qu’une touche soit comptabilisée, le fleurettiste doit exercer une pression de 500g minimum.
La pointe du fleuret est équipée d’un ressort qui permet de vérifier la pression exercée.
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Lorsque l’escrimeur exerce une pression suffisante (500g minimum), un contact électrique se fait et la touche se matérialise sur l’appareil électrique (allumage des lampes rouge, verte ou blanche).

La surface valable :

Il s’agit de la surface sur laquelle les fleurettistes doivent toucher leur adversaire pour qu’un point soit comptabilisé. C’est aussi la surface qu’ils se doivent de défendre.Il s’agit du buste à l’exception des membres et de la tête.

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Le dos est bien une surface valable au fleuret et donne lieu à des touches spectaculaires où les fleurettistes utilisent la flexion de la lame pour aller toucher le dos de leur adversaire.

 

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Exemple d’un coup lancé derrière l’épaule

Les caractéristiques de l’arme :

La lame mesure 90 cm.
La longueur totale de l’arme est de 110 cm (lame et poignée incluse).
Un fleuret pèse 500g au plus et la courbure de la lame ne saurait excéder 1 cm.